S’il y’a un phénomène auquel il aura été dur d’échapper en 2021 c’est le web3. la crypto. les NFTs. le metavers.
Les tokens, appelés aussi jetons en français, sont l’équivalent de « pièces monétaires » et elles sont propres à chaque crypto-monnaies ou projets. Par exemple, les bitcoins sont les tokens du réseau Bitcoin et les ethers sont les tokens du réseau Ethereum.
Web3, également orthographié Web 3.0, est une évolution du World Wide Web tel que nous le connaissons intégrant la notion de décentralisation basée sur les blockchains.
Qu'est-ce que le Web3 ?
Web3, également orthographié Web 3.0, est une évolution du World Wide Web tel que nous le connaissons intégrant la notion de décentralisation basée sur les blockchains.
Dans cette vision de l’évolution du web, nous recensons 3 grands stades :
- Le Web1, les débuts d’internet de 1990 jusqu’à 2000, où il ne s’agissait grossièrement que d’un portail d’informations où les utilisateurs recevaient passivement des informations sans possibilité d’interactions.
- Puis vint le Web2, qui favorisa l’interaction, la participation, la collaboration et le partage d’informations.
- Et donc le Web3.
Parfois présenté en opposition au Web2 (internet tel que nous le connaissons aujourd’hui), le Web3 permet notamment de s’affranchir des entreprises possédant et monétisant nos données personnelles en décentralisant l’exécution des mêmes applications et usages sur la blockchain.
Pour expliquer simplement la blockchain, imaginons-nous une sorte de registre qui contient la liste de tous les échanges effectués entre utilisateurs. Ce registre est décentralisé – c’est-à-dire stocké sur les serveurs de ses utilisateurs – et très sécurisé car il repose sur un système cryptographique de validation par les utilisateurs à chaque transaction.
Dans le cas du Web3, cela permettrait de créer par exemple des actifs financiers, sous forme de tokens, pour assurer le fonctionnement de chaque service (exemple : Bitcoin). Permettant à des communautés d’utilisateurs de faire fonctionner une économie en exploitant, participant, détenant et améliorant ces plateformes par des nouveaux usages.
Chaque internaute dispose d’un seul compte personnalisé, créant un enregistrement sur la blockchain de toutes ses activités. Permettant d’imaginer de nouvelles façons d’interagir avec ses utilisateurs, co-construire avec eux des services et les récompenser via le gain de tokens lors d’actions précises (exemple : apporter sa contribution).
Dans le Web3, on pense « décentralisation » lorsqu’il s’agit d’application (aka DApp « Decentralized Application » ou « application décentralisée » en français). C’est-à-dire que le fonctionnement est assuré de manière partielle ou totale par un ensemble d’acteurs différents. Pour fonctionner, elle repose donc sur des smart contracts (ou « contrats intelligents », des protocoles informatiques qui vérifient des contrats) qui s’exécutent sur une ou plusieurs blockchains.
La notion de décentralisation est au cœur de cette évolution du web tel que nous le connaissons, visant à : compromettre la censure, redonner aux internautes le contrôle sur leurs données, combattre le pouvoir des grandes plateformes, rebattre les cartes de la propriété sur Internet.
Vous l’aurez compris, le Web3 représente de nombreux avantages.
Autre argument avancé par les pionniers du web3, la sécurité du réseau : en cas d’attaque sur une plateforme, la cible qui est aujourd’hui unique (le serveur central) se transformerait en des cibles multiples : tous les ordinateurs qui composent le réseau. Les informations publiées seraient également non modifiables, et traçables !
Pourquoi il est impossible d'échapper au Web3 en 2022 ?
Nous sommes aux prémices du Web3, et déjà nous voyons une véritable économie se créer, des usages et nouvelles expériences se développer chaque jour, apportant une nouvelle dimension aux habitudes de consommation et investissements, avec une force résidant notamment dans sa croissance rapide d’adoption et la curiosité attisée.
Les fonds d’investissements ont injecté 27 milliards sur des projets Web3.
Le marché des NFT a connu sa meilleure année à ce jour, générant un volume d’échange de plus de 23 milliards de dollars, tandis que la capitalisation boursière des 100 premières collections de NFT s’élevait à 16,7 milliards de dollars.
La maison de vente aux enchères historique Sotheby’s a annoncé des ventes annuelles record de 7,3 milliards de dollars en 2021. L’institution artistique a publié une déclaration révélant 6 milliards de dollars de revenus provenant des enchères et 100 millions de dollars provenant de la vente de NFT.
Bien entendu, avec de tels résultats, la maison de vente aux enchères ne compte pas s’en tenir là et développe actuellement son metaverse. Et, a récemment conclu la 1ere vente immobilière « MetaReal » au monde, consistant en une villa dans le « monde réel » et son clone dans le metaverse (Sandbox).
Budweiser, la fameuse bière, a voulu également s’emparer de la tendance en achetant le domaine Ethereum Name Service « beer.eth » ainsi qu’une fusée spatiale NFT, et bien entendu en communiquant fortement sur Twitter à ces sujets. Ne s’arrêtant pas là, la marque a également annoncé sa propre collection de NFT, et la création d’un « Budverse », où les détenteurs de ces tokens bénéficieront d’avantages et de récompenses (qui n’ont pas encore été officiellement annoncés, à date).
Cet intérêt soudain, entraine parfois une course dans certaines industries telles que le luxe ou la mode. Quelques jours seulement après l’acquisition du studio RTFKT par Nike (société de création de NFT notamment connue pour ses sneakers virtuelles), c’est au tour d’Adidas de sauter le pas en lançant une collection baptisée Into the Metaverse qui se compose d’une série limitée à quelques produits numériques.
Le monde de l’assurance n’est pas en reste, bien qu’encore assez timide sur le sujet.
Un petit nombre de projets d’assurance sont actuellement pionniers dans l’utilisation de la technologie Web3, en utilisant des tokens comme moyen d’assurance et en redéfinissant par conséquent l’industrie elle-même…. Apportant une transparence totale pour l’utilisateur final, mais aussi, souvent, des règlements et process automatisés pour la gestion des réclamations. Car au-delà de l’avancée technologique que représente le web3 (et tous les avantages que cela peut engendrer, i.e. : économie de structure) il ne faut pas oublier que cela va donner naissance à de nouveaux modes de consommation et de vie qui auront des impacts globaux à intégrer.
L'avènement du Web3
En 2021, les mondes virtuels de la blockchain ont généré un volume d’échange de plus de 500 millions de dollars et ont atteint une capitalisation boursière record de 3,6 milliards de dollars. Forcément les grands médias se sont emparés du sujet, et désormais il devient quasi impossible de l’éviter.
Quand on dit Web3, on pense : blockchain, crypto, nft, metaverse… Au total c’est plusieurs millions de requêtes générées sur l’année 2021.
Autant dire que c’est un sujet incontournable qu’il va devenir urgent de maîtriser !
Nous avons fait le choix au travers de cet article d’aborder les bases structurantes pour débuter la compréhension de ce sujet.
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un sujet qu’il est simple de présenter en quelques mots, nous nous orienterons donc vers une série d’articles pour le couvrir du mieux possible !
En attendant le prochain article, si vous avez la moindre question au sujet du Web3 : écrivez-nous !
Nous sommes présents sur Niort, Nantes, Brest et Bordeaux pour organiser dans vos locaux une acculturation au Web3 de vos équipes !
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